Les expulsions ont repris ce matin sur la ZAD de Notre Dame des Landes

17 mai 2018 à 4h55 par Fabien GONZALES

La reprise des expulsions sur la ZAD de notre dame des landes ce jeudi matin⬦les forces de l'ordre sont sur place depuis 6H du matin.

HIT WEST

19 escadrons de gendarmerie sont mobilisés, soit environ 1500 gendarmes. Une dizaine de squats seraient visés. Des tirs de grenades lacrymogènes ont été entendues et un hélicoptère survole la zone. Plusieurs barricades auraient été dressées sur la départementale 81.

Hier, les zadistes ont appel leur soutien à s'opposer aux destructions sur la zone à défendre. Ils annoncent une manifestation pour samedi dans le centre ville de Nantes avec un appel à la reconstruction des lieux de vie détruits dès le dimanche matin.

Pour l'instant, une quinzaine de projets agricoles ont été validés par la préfecture.

Voici le communiqué du ministère de l'intérieur ce matin :

A partir de 6h ce matin, la Gendarmerie Nationale a débuté une nouvelle opération d’expulsions d’occupants illégaux des terrains de la zone de Notre-Dame-des-Landes.

 

Conformément à l’engagement rappelé par le Premier ministre le 26 avril dernier, à l’issue d’une première phase d’expulsions,  ceux qui ne s’étaient inscrits dans aucun processus de régularisation à la date du comité de pilotage le 14 mai s’exposaient alors  à la poursuite des opérations d’expulsion.

 

Aussi, le processus de retour à l’Etat de droit se poursuit  à Notre-Dame –des-Landes,  par la reprise d’opérations visant une dizaine de squats.

 

Les squats expulsés et déconstruits par les forces de l’ordre ne s’inscrivent dans aucun des projets agricoles déposés en préfecture. Leurs occupants refusent  toute discussion et rejettent l’idée d’occuper ces terres de façon légale. Cette situation n’est pas acceptable dans un Etat de droit, pas plus que ne le sont le climat d’insécurité, les actes de vandalisme et les actions d’obstruction encore constatés sur le site ces dernières semaines.

Confirmation ce matin de cette nouvelle opération d'expulsion apportée par le ministre de l’intérieur Gérard Colomb sur son compte Twitter :